Déclaration du comité de soutien d’APT aux salariés GOOD YEAR :
« 8 salariés (dont 5 militants CGT) de Goodyear – Amiens ont été condamnés récemment à 9 mois de prison ferme par le tribunal d’Amiens pour avoir retenu deux cadres de l’entreprise de pneumatiques, contre leur gré, au cours d’une grève dure pour s’opposer à la fermeture de l’usine et qui a abouti malgré cela à la liquidation des emplois. Condamnation d’une sévérité sans précédent toutes ces dernières décennies alors même que les cadres en question avaient retiré leur plainte, reconnaissant n’avoir jamais été maltraités… la CGT-Goodyear a initié, sur internet, une pétition de « soutien aux 8 de Goodyear », voici environ 3 semaines, qui a recueilli plus de 150000 signatures actuellement ! Signataires, dès son lancement, de cette pétition, 2 aptésiens, désireux de s’associer davantage à cette solidarité envers le monde du travail, ont décidé d’essayer de mettre sur pied un comité de soutien local. Mettant en commun leur mince carnet d’adresses avec celui de quelques autres amis progressistes, ils ont réuni quelques forces et sont allés proposer une pétition inspirée de celle de la CGT sur le marché paysan d’Apt le mardi 2 février : 71 signatures en un peu plus d’une heure ! Peu de refus, peu d’opposition, quelques réactions timorées mais surtout un bel élan de solidarité, de besoin de justice… Le comité de soutien s’est ainsi rapidement étoffé et ce sont 19 habitants du pays d’Apt qui se sont retrouvés devant la sous-préfecture locale à 11 h ce jeudi 4 février, jour de mobilisation nationale en faveur des « 8 de Goodyear », pour leur relaxe. Sur sa lancée, le comité a sollicité une entrevue avec la sous-préfète qui a reçu immédiatement et écouté attentivement une délégation de 2 membres du comité. Le comité de soutien aptésien entend continuer ses actions de sensibilisation auprès de la population du pays d’Apt et ses membres se sont donnés rendez-vous pour une toute prochaine collecte de signatures sur leur pétition ». La presse locale a été informée de l’existence du comité et de ses premières actions.